Historique

TRAM 2000, 30 ans déjà !

 
COMMENT TOUT A COMMENCÉ

Au début des années '80, Axel Vandecasteele et Thierry Hamal, alors étudiants, passaient la plupart de leur temps libre à explorer de long en large le réseau de la STIB. En février 1981, un projet (fou ? ah oui !) leur traversa l'esprit : la création d'un périodique permettant de mettre sur papier et de faire partager l'essentiel de leurs constatations journalières. Le vide laissé par la disparition de "La Flèche" ainsi que le goût de l'aventure aboutit, le 20 mars 1981, à la sortie de "Propost" n°1.
Une modeste apparition puisque le tirage fut limité à 20 exemplaires, l'investissement consenti (200 FB, soit environ 5 euros) étant entièrement pris en charge par le modeste budget d'étudiant.
Propost n'était d'ailleurs publié qu'"à titre d'essai pour une période indéterminée", ne possédait pas de compte en banque et n'avait pas prévu de système d'abonnements. En effet, sa distribution n'avait lieu qu'aux réunions mensuelles de l'AMUTRA.
C'est fin 1981 que, grâce notamment à sa mise en vente au salon de l'ARBAC, notre journal a pris son envol. Le tirage a dépassé les 100 exemplaires et les abonnements se sont multipliés tandis qu'une plainte émanant de la Régie des Postes nous força à changer de nom. C'est ainsi que depuis le numéro 10, en janvier 1982, "Tram 2000" existe bel et bien sous son nom actuel.
L’an 2000 étant encore très loin, ce nom sonnait très moderne à l’époque. Et quand cette année symbolique est arrivée, nul besoin de changer, le titre « Tram 2000 » était dans toutes les oreilles. Les plus jeunes y font peut-être aujourd’hui allusion à une série de trams de la STIB...
 

VERS LA STABILISATION

Un an après, la période d'essai étant passée, la rédaction encouragée par le succès de son travail, décida de poursuivre l'expérience. Mais ce n'est pas en un jour que Tram 2000 est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Et ce ne sont pas nos plus anciens lecteurs qui pourront dire le contraire : les textes étaient dactylographiés sur une machine à écrire sortie tout droit des années '60, l'impression était en photocopies et les adresses des abonnés étaient retranscrites chaque mois à la main sur les exemplaires confiés à la poste.
De mois en mois les informations s'étoffaient tandis que le nombre de lecteurs augmentait. C'est à cette époque également qu'Alain Struelens effectue un "intérim" dans l'équipe de réalisation.
En mars 1984, après 3 ans de publication et près de 400 abonnés, une étape importante au niveau de la réalisation du journal sera franchie. Nous abandonnons en effet les photocopies au profit de l'offset. Nous nous adressons alors à un imprimeur indépendant dont les ateliers se situaient à Ixelles. Lorsqu’il remit son activité, nous serons alors amenés à travailler avec des imprimeries de plus gros calibre. L’imprimerie actuelle (la troisième depuis lors) se situe à Grand-Bigard et assure l’ensemble de nos publications (journal, Flash, Calendriers).
 

L'ÉQUIPE S'AGRANDIT

Si, à l’origine, la tâche d'Axel Vandecasteele consistait principalement en la récolte des informations, l'observation du réseau et la production des documents photographiques, Thierry Hamal était plutôt le "rédacteur en chef", mettant tout en musique, développant les photos dans son laboratoire de fortune, prenant contact avec l'imprimeur et gérant les abonnements. Mais dès le début de la revue, Roland De Coster contribua de façon complice à l'évolution du journal, avant de faire partie intégrante de l'équipe dès décembre 1984, lors du départ sous les drapeaux du rédacteur en chef. Très vite, il assurera la plus grande partie rédactionnelle de la revue, principalement dans le domaine bruxellois.


L’équipe en 1984, au Musée du tram.

C'est ce trio qui créera, le 22 octobre 1985, l'asbl "Tram 2000" dont les statuts paraîtront le 10 juin 1986 au Moniteur Belge. Entre-temps, Luc Koenot apportera chaque mois davantage sa contribution au journal par la prise en charge de nombreuses rubriques dont, essentiellement, celles consacrées aux nouvelles des provinces.

De même, Philippe Matagne fera peu à peu sa place dans l'équipe en prenant en charge la relecture finale, tant au niveau du style et de l'orthographe qu'à celui du contenu proprement dit des informations. Il décidera néanmoins, en avril 1997, de quitter l’équipe TDM afin de se concentrer sur ses activités au Musée du Tram de Woluwe.


L’équipe à Tervueren, pour les 10 ans (1991).

En 1996, amateur d’autobus depuis son plus jeune âge, Laurent Hubert rejoindra l’équipe de rédaction.  En 1998, c’est au tour de Lionel Debacker de s’adjoindre à l’équipe en tant que spécialiste « internet ».

Respectivement en 2001 et 2002, Fabrice Moerman et Walter Deckx viendront encore rejoindre l’équipe. Fabrice apportera son aide précieuse en matière de comptabilité à l’ASBL tandis que Walter reprendra une partie des pages de rédaction de Luc et sera par ailleurs modérateur du forum.

Mais en marge de cette équipe de base, il ne faut pas oublier nos autres collaborateurs et correspondants permanents dont le nom figure traditionnellement en page 2 de chaque édition.


L’équipe en 2006 à Steenokerzeel.

 

LES GRANDS COUPS D'ACCÉLÉRATEUR

Parallèlement au mensuel, Tram 2000 sort de temps en temps de ses rails pour le plus grand bonheur des amateurs. Retenons notamment la publication d'un ouvrage sur le trolleybus 54 en 1984 grâce à la complicité de Pol Tordeur ou le voyage spécial, le 21 décembre 1985, avec la dernière motrice du type 7500 de la STIB.


La 7579 avec film Tram 2000 le 21.12.1985.

Mais plus importante et plus durable encore fut la convention signée avec le MTUB prévoyant l'intégration du journal de contact MTUB-News au sein de Tram 2000. C'est ainsi que depuis janvier 1986, tous les membres du MTUB sont automatiquement abonnés à Tram 2000. Cette convention fut bénéfique pour les deux associations : le nombre de membres du MTUB fut multiplié par trois, tandis que le tirage du périodique atteignit les 1000 exemplaires dès 1987.

L'achat d'ordinateurs personnels, en 1987 également, procurera à Tram 2000 l'autonomie et la souplesse de réalisation qui lui manquaient encore.

Enfin, le "Flash", et celui de 1990 (1400 exemplaires tous épuisés en moins d'un an) donna à Tram 2000 un début de renommée internationale. La réédition du Flash arrivera en 1996 et sera suivi d’une édition « France » en 1997 et une édition « Pays-Bas » en 1998. Après 10 ans d’absence, le Flash Belgique est réédité en 2006, tout en couleurs. La préparation d'un nouveau  Flash France bat son plein (sortie programmée en 2011).

Entre-temps, Tram 2000 publiera son premier calendrier mural en 1994. De nombreuses photos anciennes dénichées le plus souvent à l’étranger lui assurera un succès chaque année.

Dès 1991, alors que les mots "courrier électronique" n'étaient encore utilisés qu'outre-Atlantique, nous transférions déjà nos fichiers-textes par modem. Mais les progrès se retrouvent aussi au niveau des logiciels utilisés, des imprimantes, des photos digitales, de la rapidité des échanges d'informations entre collaborateurs grâce aux fax, e-mails et autres SMS, sans oublier le site web qui nous permet de nous faire connaître dans le monde entier.

Les grandes dates :

1984 : passage de la photocopie à l’offset ; brochure sur les trolleybus

1985 : création de l’ASBL ; voyage spécial « dernières 7500 »

1986 : convention avec le MTUB

1987 : TRAM 2000 s’équipe de PC

1990 : le FLASH Belgique est un succès

1991 : Tram 2000 transfère ses fichiers par MODEM

1994 : édition du premier calendrier

1997 : premier site web

2000 : démarrage du forum sur internet

2003 : introduction régulière de la couleur

2007 : généralisation de la couleur

2009 : TDM fête son numéro 300

2010 : le site web est entièrement refait

 


13.12.2009, l’équipe TDM a invité ses collaborateurs et correspondants à fêter le 300ème numéro à bord de l’ART 300 à Thuin.